Partager
Présente à Paris et dans 17 communes limitrophes, Cityscoot cherche de nouveaux investisseurs pour renouveler sa flotte de scooters électrique. Ce changement nécessite des financements que l'entreprise ne parvient pas à réunir seule.
Le tribunal de commerce va geler les dettes de Cityscoot et lui laisser le temps de trouver des partenaires financiers. Les salaires des 168 employés sont assurés pendant cette période. Les actionnaires actuels, comme la RATP et la Banque des Territoires, pourraient reprendre des participations.
Bien que toujours leader à Paris, avec 2 500 scooters en circulation, Cityscoot a beaucoup souffert de la crise du Covid-19 et de l'arrivée de nouveaux concurrents sur le marché des mobilités douces (trottinettes, vélos, scooters).
Six ans après sa création, l'entreprise n'est jamais parvenue à atteindre la rentabilité, malgré une réduction de la voilure (2500 véhicules à Paris contre 3700 avant Covid, et 250 000 utilisateurs actifs dans la capitale)
La procédure de cessation de paiement doit lui permettre de trouver de nouveaux partenaires financiers et industriels. L'objectif est de redynamiser Cityscoot et de confirmer son leadership dans les prochaines années, alors que les municipalités soutiennent de plus en plus les mobilités décarbonées.
Cityscoot ainsi que Yego et Cooltra avaient remporté en juillet l'appel d'offre de la mairie de Paris et acquis le droit d'opérer pendant cinq ans.
Malgré un contexte porteur pour la mobilité douce, les réglementations changeantes (comme on l'a vu pour les trottinettes) et le contexte économique difficile font que l'équilibre financier des opérateurs reste un numéro d'équilibriste.
Nous souhaitons évidemment la meilleure issue possible pour l'entreprise et une solution de refinancement, dans un contexte pas évident.
Bon courage aux salariés et aux équipes qui se battent pour trouver une issue positive.
Commentaires(0)
Laissez votre commentaire !
Se connecter